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Pèlerinage à saint Nicolas

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Le samedi 19 Décembre 2015, le jour de la fête de Saint-Nicolas (ancien calendrier), évêque de Myre, avec la bénédiction de Son Eminence Nestor, évêque de Chersonèse (Patriarcat de Moscou) dans la basilique St. Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port, liturgie de Saint-Jean Chrysostome.

Saint Nicolas de Port - est un petit village en Lorraine, qui est devenu le centre principal de la vénération de saint Nicolas pour les chrétiens d'Allemagne, et d'Alsace-Lorraine après le transfert d'une partie de ses reliques de Bari en 1098.

Programme: 
Départ de Paris: nuit à 01.30 Départ de l'église des Trois Saints Docteurs. 
09.30 Acathiste devant les reliques de Saint Nicolas. Confession. 
10.00 Liturgie de saint Jean Chrysostome. 
12h30 repas fraternel (apporter de la nourriture avec vous). 
Retour à Paris: à 20h00 à l'église des Trois Saints Docteurs.

Le coût pour les pèlerins de Paris - 70 euros

Adresse de la Basilique : 
18, rue Anatole France. Saint-Nicolas-de-Port 54000 (12 km de Nancy).

Tout le monde est le bienvenu! 


Pèlerinage en Cappadoce

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Pèlerinage francophone en Cappadoce

Avec la bénédiction du Métropolite Joseph et à l'initiative de la paroisse Saint Martin de Sucy-en-Brie (père Georges Bellieres), le Centre de Pèlerinage de la Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale organise un pèlerinage francophone en Cappadoce.

Du 4 au 11 mai 2016
 
Nombre de places : entre 20 et 30. Un minimum de 15 participants est nécessaire pour que le pèlerinage puisse être organisé.

Prix (billet d’avion non inclus):
450 euros pour un groupe de 30 personnes
520 euros pour un groupe d'environ 20 personnes
570 euros pour un groupe de 15 personnes
 
Date limite d'inscription: 25 décémbre 2015

Objectifs à visiter:
- Le musée en plein air de Göreme (y compris les superbes eglises "sombre" et Tokali) http://www.goreme.com/goreme-open-air-museum.php
- La valée Pasabag
- La valée Devrent
- Les cheminées de fées de la Vallée des Pigeons
- Avanos (ceramique)
- Eglise Saint-Jean à Gulsehir
- Le chateau de Uchisar (formation rocheuse naturelle)
- les villes souterraines Derinkuyu / Kaimakli
- les églises rupestres de la vallée Soganli
- le monastère de Keslik
- le monastère de Gumushler
- l'église et la grotte de Saint-Jean le Russe à Urgüp.
- la Vallée d'Ihlara (chapelles rupestres byzantine ornée de fresques)
- Le monastère de Selime (la plus grande cathédrale de Cappadoce taillé dans la roche, utilisée comme une forteresse par les armées byzantines et seldjoukides).

Nous célébrons la Divine Liturgie au moins une fois (dimanche, 8 mai) dans l'église des Saints Constantin et Hélène dans Mustafapasa (anciennement Sinasos).

On serait logés pendant toute la durée du pèlerinage dans le même hôtel, à Urgüp.

Informations pratiques

Le pèlerinage débute et finit à Kayseri. Pour y arriver en partant d’Europe Occidentale, il y a plusieurs possibilités de vol avec escale à Istanbul. Un moyen assez économique est offert par les compagnies turques Pegasus Airlines et Onur Air.

Le prix comprend:
- Hôtel 3 étoiles à Urgüp: hébergement en chambre double et deux repas par jour (généralement le petit déjeuner et le dîner). L'hébergement en chambre seule est possible moyennant un supplément de 100 euros par personne (pour le séjour entier);
- Les transferts groupés de l'aéroport et le transport en Cappadoce pendant toute la durée du pèlerinage;
- Frais d'entrée à tous les objectifs à visiter;
- Pourboires pour les guides locaux, personnel hôtelier, etc.

Le prix ne comprend pas:
- le billet d'avion
- l'assurance voyage
- les déjeuners
- les boissons (au dîner, par exemple)
- les activités supplémentaires (par exemple promenades en montgolfière, concerts, etc.)
- les dépenses personnelles.

En attendant que le nombre minimum de 15 inscriptions soit atteint, nous vous recommandons de ne pas acheter les billets d'avion avant de nous en avoir parlé.

Nous vous aiderons volontiers à trouver les meilleures solutions pour le transport. N’hésitez pas à nous contacter !

Formalités : Pour les français, un visa n'est pas nécessaire. Le site de l'Ambassade de France en Turquie mentionne: "Seuls la carte nationalité d’identité ou le passeport sont requis : les ressortissants français sont dispensés d’un visa d’entrée en Turquie pour un séjour touristique de moins de trois mois."
http://www.ambafrance-tr.org/Formalites-d-entree-et-d

Pour vous inscrire ou pour tout autre renseignement, merci de nous contacter par mail: pelerin@mitropolia.eu ou tel: + 33 (0)6 05 68 94 50.

En vous remerciant d'avance,

d. Bogdan Grecu
responsable du Centre de Pèlerinage

Joyeuse fête de la Nativité de Notre Seigneur Dieu et Sauveur

Pèlerinage à sainte Geneviève

Noël

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Une joyeuse fête de la Nativité à tous ceux qui suivent l'ancien calendrier.

Une archive pour l'occasion :


Célébration de Noël orthodoxe (7 janvier 1997) dans l'église orthodoxe russe des Trois Saints Docteurs (rue Pétel) du XVème arrondissement de Paris.
INA

Compte rendu de pèlerinage à saint Nicolas

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Le 19 décembre 2015 à la Basilique St. Nicolas dans la ville de Saint-Nicolas-de-Port, la Divine Liturgie a eu lieu devant les reliques de ce grand saint. Pour la liturgie, les pèlerins sont venus d'Allemagne, de Paris, Nancy, de Strasbourg, de Besançon, soit environ 200 personnes.

La liturgie a été servi par le prêtre Nicolas Nikichine, directeur du Centre de pèlerinage du diocèse Chersonèse.
Avant la liturgie a été chanté l'Acathiste à St. Nicolas.


Après la liturgie, un repas fraternel a eu lieu,


Vénération des reliques de saint Hilaire de Poitiers

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Le 10 janvier dernier la paroisse orthodoxe Saint Hilaire à Poitiers, a comme chaque année célébré sa fête paroissiale et vénéré les reliques de son saint protecteur.


Après la Divine Liturgie, présidée par l'archimandrite Syméon higoumène du monastère Saint-Silouane, et des agapes fraternelles, la paroisse catholique Saint-Hilaire-le-grand (où sont conservées les reliques du saint) nous ont fait la joie d'apporter les reliques de saint Hilaire dans notre église.


C'était la seconde fois que nous avions la joie d'avoir les saintes reliques d'Hilaire de Poitiers dans notre paroisse, devant lesquels nous avons célébré un office d'intercession à la fin duquel chacun à pu les vénérer.



Publié en la fête de saint Hilaire de Poitiers

Saint Antoine le grand (1/3)

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Saint Antoine, la première fleur du désert, naquit vers l'an 250, dans le petit village de Coma, en Haute-Egypte. Ses parents, nobles et riches chrétiens, l'élevèrent dans la foi et la crainte de Dieu. Ils se chargèrent eux-mêmes de l'éducation du jeune garçon, car Antoine ne souhaitait pas se mêler aux jeux turbulents des autres enfants et n'éprouvait que mépris pour les sciences profanes. Il ne sortait de la maison que pour se rendre à l'église, où il suivait avec attention la lecture des Livres Saints et le récit des exploits des Saints.
Vers l'âge de vingt ans, la mort de ses parents le laissa à la tête du patrimoine familial et seul responsable de l'éducation de sa jeune soeur. Un jour, comme il se rendait à l'église en méditant sur la vie paisible et dégagée de tout souci des Apôtres et des premiers Chrétiens, il entendit la lecture de ces paroles de l'Evangile: «Si tu veux être parfait, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi» (Mat. 19:21). Convaincu qu'elles n'avaient été dites que pour lui, il alla partager sans retard toutes les terres qu'il possédait entre ses voisins, vendit ses meubles et en distribua le prix aux pauvres, ne gardant que le nécessaire pour établir sa soeur. Une autre fois, après avoir entendu lire les paroles: «Ne soyez pas en souci du lendemain» (Mat. 6:34), il décida de renoncer définitivement au monde, distribua le reste de ses biens, confia sa soeur à quelque personne vertueuse et quitta sa maison pour embrasser la vie ascétique.
Or, en ce temps-là, il n'existait pas encore de monastères constitués. On ne trouvait que quelques hommes vivant en solitaires non loin de leur village, dans le jeûne et la prière. Un de ces anciens demeurait non loin de là. Antoine se proposa donc de l'imiter. Il s'installa lui aussi dans un lieu isolé, où, l'esprit libre de toute préoccupation et de tout souvenir de sa vie passée, il travaillait de ses mains, distribuait ses surplus aux pauvres, méditait les Livres Saints et s'efforçait de garder imperturbable la prière en son coeur. Semblable à une abeille industrieuse, chaque fois qu'il entendait louer la vertu de quelque solitaire, il se rendait auprès de lui, observait l'humilité des uns, la mortification, l'assiduité à la prière ou à la méditation des autres et, une fois rentré dans sa cellule, il s'efforçait de rassembler en lui-même toutes ces vertus.
Le démon, envieux de toutes les bonnes actions des hommes, ne pouvant souffrir de voir une telle ardeur en un si jeune homme, décida de partir en guerre contre lui. Il lui suggéra d'abord le souvenir des biens qu'il avait quittés, de sa soeur qu'il avait abandonnée et de tous les plaisirs de sa vie passée. Puis il lui représenta de manière épouvantable les difficultés de la vie ascétique, la faiblesse de son corps, le long combat qu'il aurait à soutenir pendant des années et tout un nuage épais de pensées diverses. Comme Antoine résistait à ces assauts par la fermeté de sa foi, la patience et la prière continuelle, le Malin passa à l'attaque sur un autre front. Il lui présenta à l'esprit des pensées d'impureté et excita ses sens juvéniles par quantité de suggestions obscènes. Et, voyant qu'il tenait bon, il prit de nuit l'apparence d'une femme qui l'invitait au péché par des gestes effrontés.

détail d'une fresque de l'église Panagia tou Arakou - Lagoudera - Chypre

Mais le vaillant soldat du Christ repoussa Satan par le souvenir des peines de l'enfer. Le démon excédé lui apparut alors sous l'aspect d'un enfant hideux et sombre et, se présentant comme l'esprit de la fornication, il reconnut avoir été vaincu par lui. Devant cette apparition aussi ridicule, Antoine le repoussa avec dédain, en chantant: «Le Seigneur est mon secours, et je mépriserai tous mes ennemis» (Ps 117:7). Il était en effet convaincu que ce n'était pas lui-même qui avait remporté cette première victoire, mais la Grâce de Dieu qui était en lui (cf. I Cor. 15:10). C'est pourquoi, sagement averti par les Saintes Ecritures des diverses machinations des démons, il ne se laissait pas endormir dans une trompeuse sécurité; mais, toujours sur ses gardes, il travaillait avec encore plus de soin à réduire son corps en servitude, de peur que, victorieux dans un combat, il ne se trouvât vaincu dans un autre. Ayant désormais affermi sa résolution par une sainte habitude, il n'éprouvait plus de peine à passer souvent la nuit entière en prière, il ne mangeait qu'un peu de pain et de sel, de deux jours en deux jours, et se refusait toute consolation humaine. Oubliant le temps déjà passé dans ce genre de vie et sans cesse tendu plus avant (cf. Philippiens 3:14), il considérait chaque jour comme le début de son ascèse et faisait sienne les paroles du Prophète Elie: «Le Seigneur est vivant, et il faut que je paraisse aujourd'hui en sa présence» (III Rois 18:5).

C'est ainsi qu'il passa à l'offensive et se choisit pour retraite un des anciens sépulcres creusés par les païens. Ne pouvant souffrir cette provocation, Satan vint l'assaillir de nuit avec toute une troupe de démons. Ils l'accablèrent de tant de coups qu'ils le laissèrent à terre, couvert de plaies. Quand l'ami chargé de son ravitaillement le découvrit ainsi à demi-mort, il le transporta en hâte à l'église. Mais aussitôt qu'il eût repris ses sens, Antoine supplia son ami de le transporter de nouveau dans le sépulcre. Incapable de se tenir debout, il priait allongé et défiait audacieusement les démons. Ceux-ci pénétrèrent en foule dans le tombeau, en prenant l'apparence de toutes sortes de bêtes sauvages et de reptiles. Le preux guerrier était assailli de tous côtés, mais il les repoussait en leur criant avec force: «Si vous aviez quelque pouvoir un de vous suffirait pour m'abattre; mais comme le Seigneur vous a enlevé votre force, vous essayez de m'épouvanter par votre nombre. Le signe de votre faiblesse est bien que vous en êtes réduits à prendre la forme d'animaux dépourvus de raison. Si vous avez quelque pouvoir contre moi, allez, ne tardez pas davantage, attaquez! Si vous ne pouvez rien, inutile alors de vous agiter ainsi. Le signe de la Croix et la foi me sont un rempart inexpugnable! » Les démons, impuissants, en étaient réduits à grincer des dents de rage. Finalement le Seigneur Jésus Christ vint à son secours et mit en fuite ces esprits des ténèbres, en apparaissant du haut du ciel entouré d'une éclatante lumière. Antoine lui demanda: «Où étais-Tu, Seigneur? Pourquoi n'as-Tu pas fait cesser plus tôt ce combat?» Le Christ lui répondit: «J'étais là, à tes côtés. Mais je voulais être spectateur de ton combat. Puisque tu as résisté avec tant de courage, je serai désormais toujours ton défenseur et je rendrai ton nom célébre par toute la terre».

Antoine, alors âgé de 35 ans, se trouva animé d'un surcroît de ferveur après ces combats et décida de s'enfoncer seul dans le désert. Il parvint sur la rive orientale du Nil, trouva sur la montagne un vieux château abandonné et, après avoir chassé les reptiles qui l'habitaient, il s'y installa dans la plus complète solitude, en interdisant l'entrée à quiconque. Il passa ainsi vingt années dans cette retraite, où, de six mois en six mois, un ami, venait lui jeter du pain par dessus la muraille. Nombreux étaient cependant ceux qui, attirés par sa réputation, venaient jusque-là. Ils restaient au-dehors, en entendant à l'intérieur un grand tumulte et les voix des démons vociférant contre celui qui était venu habiter leur demeure avec une si grande témérité. Un jour, dans l'excès de leur ferveur, ses admirateurs forcèrent la porte et virent Antoine leur apparaître éclatant, comme au sortir d'un sanctuaire mystique, et l'aspect inchangé après vingt ans, malgré toutes ses macérations.
détail d'une fresque de l'église du monastère st Antoine et st Cuthbert - Shropshire - Angleterre.
Crédits photos : Aidan hart icons

Il accepta dès lors de recevoir des disciples en nombre sans cesse grandissant. Il fonda deux monastères: l'un à l'est du Nil, à Pispir, l'autre sur la rive gauche, non loin d'Arsinoé. Le coeur apaisé et l'intelligence inébranlablement fixée en Dieu, Saint Antoine avait le pouvoir de réconcilier les ennemis par sa seule présence, de faire régner autour de lui la charité entre les hommes et de guérir les malades par sa prière. Inspiré par le Saint Esprit, il instruisait ses moines dans la science spirituelle. Il leur recommandait de ne jamais se laisser décourager par les épreuves ou de se relâcher de leur première ferveur, mais au contraire de la faire croître de jour en jour, comme s'ils ne faisaient que commencer, en méditant ces paroles de l'Apôtre: «Je meurs tous les jours» (I Cor. 15:3). Il disait: «Efforçons-nous de ne rien posséder que ce que nous emporterons avec nous dans le tombeau: à savoir la charité, la douceur, la justice etc.. La vertu, c'est-à-dire le Royaume des Cieux, n'a besoin que de notre volonté, car elle se trouve en nous-mêmes. Elle ne consiste en rien d'autre, en effet, qu'à conserver la partie spirituelle de notre âme dans la pureté et la beauté dans lesquelles elle a été créée».
«En gardant avec vigilance notre coeur contre la souillure des mauvaises pensées, contre l'excitation des plaisirs et contre l'emportement de la colère, nous pourrons résister aux assauts des démons qui nous entourent et entreprennent tout dans le but d'empêcher les Chrétiens de monter au ciel et d'occuper les places d'où ils ont été chassés à cause de leur orgueil et de leur révolte. C'est seulement au prix d'une ascèse soutenue et de beaucoup de prière que nous pourrons recevoir du Saint-Esprit le charisme du discernement des esprits, afin de déjouer leurs ruses. Ils nous attaquent d'abord par les mauvaises pensées, puis, si nous les avons repoussés par la foi, le jeûne et la prière, ils reviennent à l'assaut par des imaginations diverses, dans l'espoir de nous effrayer. Derechef repoussés par la puissance du Christ, ils essaient alors de nous tromper en feignant de prédire les événements à venir, chose dont Dieu seul est capable, mais qu'ils parviennent à imiter grâce à l'agilité de leur nature incorporelle. S'ils nous trouvent encore inébranlables, alors leur prince lui-même, Satan, apparaît dans tout son faste, entouré d'une trompeuse lumière, image du feu qui lui est préparé pour l'éternité, et nous suggère visions, révélations, exploits ascétiques et toutes sortes d'embûches, afin de nous faire tomber dans l'orgueil et l'illusion. Ne vous effrayez pas de toutes ces attaques. Ayant perdu Leur puissance depuis l'Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ et ne pouvant demeurer en repos, ils en sont réduits à nous menacer par des paroles, des bruits et de vaines apparitions. S'ils avaient quelque pouvoir, ils n'auraient pas besoin de déployer une telle pompe et auraient depuis longtemps arrêté l'accroissement et le progrès des Chrétiens. C'est Dieu seul que nous devons craindre et, loin d'avoir de l'appréhension, nous ne devons avoir à l'égard des démons que du mépris. Car ils ne redoutent rien plus que le jeûne des moines, leur humilité, leur patience, leur amour pour Dieu et pour leurs frères. S'il vous vient quelque apparition, ne vous laissez pas troubler mais demandez à celui qui se présente: Qui es-tu? et d'où viens-tu? Si cette vision est sainte, elle dissipera aussitôt vos doutes et changera votre crainte en joie, si elle est du diable, celui-ci prendra immédiatement la fuite en voyant votre fermeté. Toutes ces épreuves vous sont en fait profitables. Supprimez la tentation, et personne ne sera sauvé».
Sous l'influence de Saint Antoine le désert devint une véritable ville, peuplée de quantités de moines qui avaient renoncé au monde pour devenir citoyens de la cité céleste. Tous ces monastères étaient semblables à des temples, où des hommes, unis en une douce harmonie par le but unique qu'ils se proposaient, passaient leur vie à chanter des Psaumes, à méditer les Saintes Ecritures, à jeûner, à prier dans la joie et l'espérance des biens futurs.

En ce temps-là, Maximin ralluma en Egypte le feu de la persécution et faisait couler à flot le sang dans la ville d'Alexandrie (311). Antoine, brûlant du désir d'accéder lui aussi à la perfection du Martyre, se rendit à Alexandrie et s'exposa hardiment au danger pour se mettre au service des confesseurs, les visiter dans leurs prisons et dans les mines, et les exhorter à soutenir jusqu'au bout le bon combat. Malgré son ardent désir de partager leur sort, Dieu le garda pour d'autres combats; il ne fut pas arrêté et retourna dans son monastère, où il continua son Martyre non-sanglant de la conscience, en redoublant ses austérités.

détail d'une fresque - Chypre - XIV-XVe siècle

Quoique restant reclus il continuait d'accomplir des Miracles et les visiteurs ne cessaient d'affluer. C'est pourquoi il décida de se retirer seul dans un désert plus profond. Il se joignit à une caravane de Sarrasins et parvint à pied jusqu'au mont Colzim (aujourd'hui Mont Saint-Antoine), situé vers la mer Rouge, où il s'installa après avoir été confirmé par une révélation de Dieu. Comme les bêtes sauvages venaient troubler l'eau de la source qui coulait là, le Saint les en chassa délicatement au seul son de sa voix. Il cultivait un petit jardin pour sa subsistance et, excepté quelques rares visites de ses disciples, il pouvait s'adonner sans relâche à la contemplation et au combat contre les démons furieux. Au bout de plusieurs années, Antoine, déjà vieux, consentit à retourner visiter ses disciples à Pispir. En chemin, il fit jaillir de l'eau dans le désert pour abreuver ses compagnons de route accablés par la soif. Grande fut la joie à l'arrivée de l'Homme-de-Dieu, et tous les moines trouvèrent dans sa visite l'occasion de renouveler leur ardeur dans les combats de la vertu. Une grande foule le suivit lorsqu'il regagna sa montagne: les uns demandaient la guérison des maladies du corps, d'autres venaient pour recevoir réconfort et instruction de l'âme; le Saint donnait à tous selon leur besoin, comme Dieu Lui-même. Il ne rompait le silence qu'après avoir reçu une inspiration du Saint-Esprit, et il parlait alors en employant les paroles de la Sainte Ecriture, comme s'il en était lui-même l'auteur. Il pouvait dire avec confiance: «Moi je ne crains plus Dieu, mais je l'aime. Car l'amour parfait chasse la crainte».


C'est pourquoi, dans ses enseignements, il insistait surtout sur la charité fraternelle et la purification du coeur. Il disait encore: «C'est du prochain que dépendent la vie et la mort. En effet, si nous gagnons notre frère, c'est Dieu que nous gagnons, mais si nous sommes pour notre frère occasion de péché, c'est contre le Christ que nous péchons». Père plein de compassion, il savait relâcher en temps opportun l'ascèse de ses disciples par quelque divertissement, et il leur transmettait la leçon, qu'il avait lui-même reçue d'un Ange, d'alterner avec science la prière pure, la psalmodie et le travail manuel afin de lutter contre l'ennui. Il considérait comme siennes les souffrances de ceux qui venaient le trouver et priait pour chacun. Quand Dieu accomplissait par lui une guérison, il rendait grâces, et quand Il la lui refusait, il rendait grâces aussi et exhortait ces malheureux à rester dans l'espérance.

icône réalisée par Alexander G. Stolyarov

Un jour, pendant sa prière, Saint Antoine fut ravi en esprit et élevé corporellement dans les airs par les Anges qui éloignèrent de lui la horde de démons qui voulaient examiner impudemment sa conduite depuis sa naissance. Son visage dégageait un tel éclat de pureté et tous les mouvements de son corps révélaient si bien l'état impassible de son âme, qu'il répandait autour de lui comme un orbe de paix, de joie et de douceur. Sans qu'il ait besoin de se faire connaître, tous ceux qui le voyaient étaient irrésistiblement attirés vers lui. Il pouvait lire dans leur coeur comme à livre ouvert et, tel un habile médecin, il leur donnait toujours le remède approprié. C'est ainsi que toute l'Egypte le tenait pour son père et son médecin, les personnes les plus haut placées venaient jusqu'à son lointain désert pour s'entretenir avec lui ou seulement pour recevoir sa bénédiction, et l'empereur Constantin le Grand lui-même échangea avec l'humble moine une correspondance.

Détaché de tous ces honneurs et l'intelligence sans cesse tournée vers la présence de Dieu en lui, Antoine avait été pourtant instruit par Dieu, comme par surcroît, de toute la science nécessaire à confondre la sagesse de ce monde. Des philosophes païens, enflés d'orgueil par leur prétendue science, vinrent avec mépris rendre visite à cet illettré dont toute l'Egypte parlait. En peu de mots l'Homme-de-Dieu confondit leur assurance. Il leur montra comment la sagesse de ce monde a été rendue folle par la folie de la Croix leur démontra l'insanité de leurs mythes qui abaissent Dieu à la ressemblance d'animaux ou d'objets fabriqués, alors que la doctrine du Christ élève l'homme à la communion avec la nature divine, et leur fit reconnaître que ce que les Chrétiens connaissent par la foi et la puissance de l'expérience vécue, eux essayent vainement de l'atteindre par les discours et les raisonnements. Il scella enfin sa victoire en délivrant des possédés par la puissance du Christ et congédia ses visiteurs tout penauds.
Saint Antoine avait un grand respect pour les Clercs et les responsables de l'Eglise. Il était certes étranger à toute affaire ecclésiastique, mais il n'en soutenait pas moins vigoureusement la Foi Orthodoxe, gravement en péril en ces temps de troubles. Comme les ariens d'Alexandrie avaient répandu la rumeur selon laquelle l'illustre ermite partageait leur doctrine insensée, le Saint n'hésita pas à sortir de sa retraite et à se rendre dans la bruyante capitale pour proclamer clairement, devant toute la population accourue pour parvenir le voir, sa foi en la divinité du Fils et Verbe de Dieu, son adhésion inébranlable à la doctrine du Concile de Nicée et pour affirmer son soutien de Saint Athanase.

icône réalisée par la moniale Juliana Sokolova 

Quand il parvint à l'âge de 105 ans, il partit, selon sa coutume, rendre visite aux moines installés dans la montagne plus avancée et leur annonça avec joie que Dieu allait bientôt le rappeler vers sa véritable patrie. Il les exhorta à persévérer tous les jours dans les travaux de l'ascèse, comme si la mort, était toute proche, à imiter l'exemple des Saints, et à préserver avec soin la Tradition des Pères inspirés de Dieu en évitant toute relation avec les hérétiques; puis il se retira dans le désert profond, servi par deux disciples: Macaire (commémoré le 19 janvier) et Amathe. Au moment de mourir, il leur recommanda de ne pas transporter son corps en Egypte, de peur qu'il ne fût embaumé, conformément aux coutumes païennes encore en vigueur, et leur ordonna de l'enterrer dans un endroit inconnu de tous. Il légua une partie de ses vêtements aux deux grands confesseurs de l'orthodoxie: Saint Athanase d'Alexandrie (commémoré le 18 janvier), et Saint Sérapion de Thmuis (commémoré le 21 mars), et sa tunique de poils à ses deux plus proches disciples, pour que ceux-ci, en portant ces vêtements, soient couverts de sa protection invisible. Puis il étendit les pieds et, le visage comblé de joie, comme si des amis venaient à sa rencontre, il remit paisiblement son âme à Dieu. C'était le 17 janvier 356.

La réputation du Père des moines s'étendit aux extrémités de toute la terre et, depuis des siècles, sa biographie, écrite avec amour par Saint Athanase d'Alexandrie, offre aux âmes éprises de Dieu un parfait modèle de la voie à suivre pour parvenir à la perfection de la vie chrétienne.
Le corps de Saint Antoine fut découvert à la suite d'une révélation, en 561, et transféré à Alexandrie. Vers 635, sous la menace de l'invasion arabe, il fut transporté à Constantinople et, vers 1050, selon le témoignage de la tradition occidentale, un seigneur du Dauphiné apporta une partie de ses Reliques en France (Saint-Antoine en Dauphiné), où elles devinrent l'objet d'un célèbre pèlerinage.



Saint Antoine est commémoré le 17 janvier.
Les textes de l'office (Ménées) a saint Antoine du 17 Janvier sont disponible sur Forum-Orthodoxe.

icône du XV-XVIe siècle - Monastère ste Catherine - Sinaï

La Vie de saint Antoine le grand écrite par st Athanase est disponible aux éditions du Cerf ou en ligne.

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A suivre (les reliques de saint Antoine) ...

Les Béatitudes

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Troisième antienne : Les Béatitudes
Extrait du cd EUCHARISTIA - Chants de la liturgie orthodoxe en français par l'Ensemble Harmonie Géorgienne dirigé par Nana Peradze.

Vie de saint Sour

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Pour aller plus loin voir :

LA VIE DE SAINT SOUR ermite et premier abbé de Terrasson, avec une Notice Historique sur l'Abbaye de Terrasson par A. -B. Pergot curé de Terrasson, 435 pages.
Disponible en ligne ou à télécharger sur Gallica ou Google books.

Publié en la fête de saint Sour ermite à Terrasson.

Compte-rendu de pèlerinage à Saintines

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Le dimanche 24 Janvier 2016 a eu lieu un pèlerinage à l'église Saint Denis dans la ville de Saintines (département de l'Oise).

Dans l'église est conservé une relique du doigt de saint Jean le Précurseur et Baptiste. D'autant plus remarquable, que près de l'Église il y a source, dans laquelle les pèlerins peuvent plonger.

La Divine Liturgie a été célébrée par le Père Nicolas Nikichine, directeur du Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse en concélébration avec le père Nicolas Kisselhoff, de la paroisse des neomartyrs de Paris. Le chant était assuré par des choristes de la paroisses des Trois saints Hiérarques et de le Présentation de la Vierge au Temple.


A la fin de la liturgie, le Père Nicolas Nikichine a dit un mot à propos de la signification du baptême (immersion dans le Jourdain) du Christ. Ensuite, a été béni l'eau avec le doigt de St. Jean-Baptiste. Le point culminant était une baignade générale.


saint Blaise de Sébaste

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Il y a un an nous avions évoqué la présence d'une relique du saint hiéromartyr Blaise évêque de Sébaste à Metz. A l'occasion de sa fête nous proposons de lire sa vie tiré du Synaxaire.


Le 11 février, nous célébrons la mémoire du saint hiéromartyr BLAISE, évêque de SÉBASTE, et de ses compagnons

Originaire de la province d'Arménie et médecin de profession, saint Blaise menait une vie semblable au juste Job : intègre et droit, craignant Dieu et se gardant de tout mal (Jb 1,1). Comme il avait gagné par ces vertus l'affection de tous ses concitoyens, il fut élu évêque de la ville de Sébaste. Au temps de la Grande Persécution, il confessa hardiment la Foi et encouragea les saints martyrs à mener jusqu'au bout le bon combat. Il rendit visite à saint Eustrate dans son cachot avant son glorieux martyre, et célébra pour lui la Divine Liturgie, puis il se chargea de recueillir les précieuses reliques des Cinq Martyrs pour les transmettre à la vénération du peuple chrétien [13 déc.]. Au bout de quelque temps, il se retira sur une montagne des environs, nommée Argée, et s'enferma dans une grotte, afin d'y élever vers Dieu des prières pures, exemptes de toute distraction. Attiré par la bonne odeur de ses vertus, comme vers un nouvel Adam, les bêtes sauvages venaient vers lui et attendaient paisiblement à l'entrée de la grotte qu'il eût achevé sa prière pour recevoir sa bénédiction ou la guérison de leurs maux.


Sous le règne de l'empereur Licinius (vers 316), Agricolaos, gouverneur de Cappadoce, vint à Sébaste en vue d'y arrêter les chrétiens. Comme il avait projeté de livrer les condamnés aux bêtes féroces dans l'amphithéâtre, il envoya ses gens dans la montagne pour les capturer vivantes. Arrivés à proximité de la caverne du saint, les soldats eurent la surprise de trouver là un grand nombre de lions, de tigres, d'ours, de loups et d'autres fauves qui lui tenaient paisiblement compagnie. Ils en informèrent aussitôt le gouverneur qui leur donna l'ordre d'arrêter Blaise. Le saint ermite les reçut avec affabilité, leur annonçant qu'il avait été prévenu de leur venue par une vision, et il les suivit sans opposer la moindre résistance. Sur le chemin de nombreux païens se convertirent au Christ en voyant la paix et l'ineffable douceur qui se dégageaient de sa personne, et à son passage, les malades, hommes et bêtes, retrouvaient la santé. Une femme en larmes lui présenta alors son enfant qui était sur le point de mourir d'étouffement après avoir avalé une arête de poisson. Le Saint plongea sa main dans la gorge de l'enfant et pria le Seigneur de le délivrer, lui et tous ceux qui, souffrant d'un tel mal dans la suite des temps, invoqueront son intercession, et l'enfant fut aussitôt rendu à sa mère en pleine santé.

Parvenu à Sébaste et traduit devant le tribunal, Blaise répondit avec hardiesse aux questions d'Agricolaos, en condamnant la vanité du culte des idoles sans vie. Il endura avec joie les coups de verges, puis fut jeté en prison. Après avoir été soumis à de nouveaux supplices et avoir déclaré au gouverneur : « Je ne crains pas tes tortures, car je regarde vers les biens futurs »; il fut de nouveau jeté tout sanglant dans son cachot. Sept femmes pieuses le suivirent, ramassant les gouttes de sang qui coulaient à terre, pour s'en oindre le visage comme du plus précieux parfum. Elles furent immédiatement arrêtées et présentées au gouverneur qui les menaça des plus cruels tourments si elles refusaient de sacrifier aux idoles. Feignant d'acquiescer elles demandèrent qu'on apportât les statues au bord du lac - ce même lac qui devint un peu plus tard le théâtre du glorieux combat des Quarante Martyrs [9 mars] -, afin qu'elles puissent les laver avant de leur offrir un digne sacrifice. Dès qu'on leur apporta les statues, elles les jetèrent au fond du lac. En apprenant cette nouvelle, Agricolaos entra dans une terrible fureur et fit préparer un grand brasier, avec du plomb fondu et des peignes de fer, et il leur demanda de choisir entre ces tortures et de riches parures qu'il avait fait exposer à proximité. Une des femmes, mère de deux jeunes enfants, se précipita et jeta les parures au feu, encouragée par ses enfants qui lui criaient : « Ne nous abandonnes pas! Comme tu nous as nourris de ton lait maternel, laisse-nous te suivre pour hériter du Royaume des Cieux! » Le tyran fit alors attacher les saintes femmes à des poteaux et ordonna qu'on leur déchire le corps au moyen de peignes de fer. Puis, comme elles restaient miraculeusement indemnes, même après avoir été jetées dans les flammes, elles eurent la tête tranchée, en adressant de ferventes actions de grâces à Dieu et à Son serviteur Blaise (1).


Les efforts d'Agricolaos pour ébranler la résolution de saint Blaise étant restés vains, il le condamna à être noyé dans le lac. Quand le bourreau l'amena sur la rive, le Saint Martyr fit le signe de la Croix et se mit à marcher sur les eaux, à l'imitation du Seigneur. Revenu au milieu du lac, il invita les païens à venir le rejoindre, s'ils croyaient pouvoir se confier en leurs dieux. Soixante-huit d'entre eux s'avancèrent et périrent aussitôt noyés, pendant qu'un Ange lumineux apparaissait et invitait le Saint à regagner la berge pour recevoir la couronne de gloire.


Condamné à être décapité avec les deux audacieux enfants, Saint Blaise, resplendissant de la lumière divine, éleva sa prière en faveur de tous ceux qui imploreront son secours dans les maladies et les épreuves. Le Seigneur lui apparut alors dans toute sa gloire, en disant : « J'ai entendu ta prière et je t'accorde ce que tu me demandes. » Les corps des Saints Martyrs, pieusement ensevelis après leur exécution, devinrent par la suite une source de bénédictions pour tous ceux qui se réunissaient chaque année sur ces lieux afin d'y célébrer leur mémoire. Saint Blaise est un des Saints Guérisseurs les plus vénérés, tant en Orient qu'en Occident (2).

1. Une version différente est conservée dans la Passion de St. Irénarque [28 Nov.].
2. Son précieux chef est conservé au Monastère de Constamonitou, au Mont Athos.


Pèlerinage à Compiègne et à Chiry-Ourscamp

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Le samedi 27 Février 2016, dans les jours qui suivent la fête de la Présentation du Seigneur au Temple (ancien calendrier), avec la bénédiction de Son Eminence Nestor, évêque de Chersonèse (Patriarcat de Moscou) arua lieu un pèlerinage pour vénérer le Voile de la Vierge et le chef de la Sainte et Juste Anne, la mère de la Vierge Marie.
programme
8.00 Départ de l'autobus église des Trois Saints Docteurs: 5 rue Pétel Paris 75015.
9,30 Vénération du Voile de la Vierge dans l'église de Saint-Jacques, à Compiègne.
(Selon la tradition, que la Vierge portait quand elle était sur le Calvaire)
11.00 Vénération du vénérable chef de la Ste. Juste Anne, la mère de la Vierge Marie dans la ville de Chiry-Ourscamp
12h30 repas fraternel (apporter de la nourriture avec vous)
17.00 Retour à l'église des Trois Saints Docteurs
coût - 50 euros ( paiement à l'avance requise ).

Vous pouvez envoyer vos dyptique pour la commémoration (pour la santé et pour la repos).
Contacts
Tout le monde est le bienvenu! 

Dimanches de Pré-Carême

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Images d'archives : Constantin Andronikoff, ancien professeur de Théologie liturgique à l'Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, parle des Dimanches d'avant Carême (en 1980).
Extrait de l'émission Orthodoxie, sur le site l'I.N.A.

Saint Jean Cassien - Oeuvres

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A l'occasion de la fête de saint Jean Cassien rappelons que ces deux œuvres majeures les Conférences et les Institutions (écrit vers 420), qui furent des textes fondamentaux pour le monachisme en Provence et dans le reste de l'Occident, sont disponible en ligne à cette adresse.


LE PELERINAGE DANS LE CONTEXTE DE L’EGLISE ORTHODOXE

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LE PELERINAGE DANS LE CONTEXTE DE L’EGLISE ORTHODOXE
( une communication au IIe Congrès Mondial de la Pastorale et des Sanctuaires - Santiago de Compostela - Espagne / 27 au 30 septembtre 2010 )

Excellences, 
Frères et Soeurs en Christ,

Le pèlerinage est pour le chrétien un symbole de vie en tant que chemin dans le désert vers la vraie patrie, la Jérusalem céleste. Il signifie aussi bien une marche vers un autre „ailleurs“ - un autre lieu sacral - que l’accomplissement en ce lieu d’une participation mystérieuse à une réalité autre que celle de l’exister profane. Les „Récits d’un pèlerin russe“ sont significatifs à ce sujet. Le pèlerin prend la route pour se diriger vers Jérusalem, afin de renouer avec les lieux où vécurent le Christ et ses imitateurs et ainsi entrer intimement en communion avec Dieu.

Dans son esprit, Jérusalem est le lieu par excellence de l’accomplissement du mystère sauveur de la Rédemption, qu’il égrènera en autant d’étapes, tout au long desquelles il se mettra, en mémoire et en chair, à la suite du Christ Rédempteur.

Mais il n’arrivera jamais à sa destination finale ; ce qui ne le privera pas, à travers sa prière, de rencontrer Jésus tout au long de ses pérégrinations et ce, malgré ses angoisses, ses tentations et ses chutes. Le message que nous laisse le pèlerin russe dans ses récits est sans ambiguïté : ce que privilégie le monde chrétien c’est l’effort et non le lieu, aussi sacré soit-il. Un effort qui, précisément, lui évite le danger de matérialiser le lieu et ne lui laisse aucune possibilité d’idolâtrer la foi. Le Christ demande qu’on l’adore en esprit et en vérité ; il ne parle pas de lieux sacrés qui assurent la présence du Très-Haut, quand bien même Jérusalem resterait le lieu du Second Avènement ; le lieu où s’accomplira la rencontre du Second Avènement, qui marquera, avec la fin des temps, la sortie de l’histoire. Aller vers la Jérusalem terrestre pour trouver l’accès sauveur à la Jérusalem céleste, c’est affirmer que la foi n’est pas un objet, qu’elle reste avant tout une relation personnelle entre Dieu et l’homme.

Venons-en maintenant au profil du pèlerin actuel, j'entends du pèlerin chrétien et uniquement chrétien. Il semblerait que les formes, les motivations et les pratiques du pèlerinage actuel oscillent entre deux pôles, tantôt distincts, tantôt complémentaires, à savoir le pôle de la foi et le pôle des loisirs. A cela s’ajoute le fait que les pèlerins se distinguent les uns des autres par un degré d’autonomie différent vis-à-vis du message et des pratiques religieuses que propose chaque sanctuaire.

Et que dire de cette forme de voyage/tourisme, le „tourisme religieux“, laquelle combine à la fois la destination sacrée à atteindre, les pratiques de la foi et le séjour d’agrément et de détente ? D’autant qu’en général les individus appartenant à une tradition religieuse ne choisissent pas des destinations complètement étrangères et privilégient les lieux historiques, culturels et religieux ayant des affinités avec leur religion.

Une première question consisterait donc à analyser ce qui, en matière de pèlerinage, est propre à sa dimension sacrée (pôle de la foi) et ce qui est propre à sa dimension profane (pôle de la détente et des loisirs). La première dimension explicite la manière dont adhère le pèlerin au sens, aux motivations et aux pratiques de la Foi chrétienne ainsi qu’aux recommandations de sa propre Eglise et des sanctuaires qu’il visite ; la seconde aux objectifs et formes personnelles que s’approprie le pèlerin pour réaliser sa démarche „à sa façon“ comme distraction et repos.

Pour une minorité de pèlerins, le pèlerinage est une expérience fortement religieuse et communautaire ; pour certains, il est une expérience relative à des problèmes personnels ; pour d'autres, il n'est qu'une pratique séculière et pour d'autres encore, un voyage thérapeutique et d'agrément. Pour tous, le pèlerinage indique la nostalgie de "l'ailleurs", le retour d'une sorte de "soif de l'infini".

Le pèlerinage est bien la preuve que la société moderne n'est pas qu'un monde séculier, appauvri symboliquement de tout signe de transcendance. Il y a aujourd'hui de la part de tous les hommes et de toutes les femmes du monde entier une volonté de changer la vie, parce qu'on voit plus clairement qu'il n'existe aucune institution humaine, aucun système social ou régime politique, qui soit susceptible de tirer le peuple "vers le haut". Il y a donc besoin de se libérer du conformisme historique et du devenir de ce monde. Seul un ressourcement eschatologique profond, dans la réalité ultime en Dieu, peut guérir cette insatisfaction de l'humanité. Pour éviter de se conformer au siècle présent (Rom.12,1-2), mais aussi pour ne pas tomber dans un idéalisme eschatologique, lequel ne tiendrait pas compte des problèmes essentiels qui préoccupent les hommes de nos sociétés contemporaines, l'Eglise Orthodoxe insistera sur le "vrai présent", c'est-à-dire sur le mystère de ce monde en voie de transfiguration par le renouveau de l'Esprit. Comment transposer cela dans le contexte d'un pèlerinage, telle sera ma seconde question ?

Dans le contexte européen qui est celui où évolue ma propre Eglise, les chrétiens sont en passe de devenir une petite minorité avec une grande responsabilité évangélique. Cela oblige nos Eglises respectives de revoir leurs conceptions et leurs méthodes de témoignage et d'évangélisation mais aussi les attitudes, les comportements et les motivations là où Dieu les envoie. Dans une aventure riche en signification comme l'est un pèlerinage, plus l'intensité de l'engagement, de l'abnégation et du sacrifice est importante, plus l'intensité des satisfactions et de la conscience d'avoir fait une expérience exceptionnelle le devient aussi. Etant donné donc que le pèlerinage offre l'occasion de vivre un "temps privilégié", je suis tenté de poser cette troisième question : comment faire pour que le pèlerin puisse s'engager, sous les conditions les meilleures possibles, dans ce "temps sacré" qui est totalement différent du temps profane ?

Cela est d'autant plus important qu'il existe plusieurs types de pèlerins. Pour ma part, je ne m'arrêterai pas sur le pèlerin pratiquant assidu qui se conforme à un pèlerinage de groupe, organisé par une institution religieuse ni au pèlerin autonome en quête d'expériences au-delà de ce que lui propose l'Eglise. En ce qui les concerne, tout dépend essentiellement, ce me semble, de ce que l'un et l'autre seront ou non, une fois leur pèlerinage effectué, des témoins réels de la joie et de la paix de l'Esprit Saint, de cette vie nouvelle à laquelle nous participons dans l'Eglise. Un chrétien, c'est quelqu'un qui trouve partout le Christ, où qu'il se tourne et se réjouit en Lui. Lorsque ces deux catégories de pèlerins prétendent avoir fait une "belle expérience" au cours de leur pèlerinage, sont-ils en même temps capables de reconnaître que cette joie a transformé tous leurs plans, leurs programmes et leurs décisions ; une joie qui fait de tout leur vécu le sacrement du retour de la totalité de leur être à "Celui qui est la vie du monde" ? Dans le difficile exode de l'histoire de chaque individu, ne faudrait-il pas que nos Eglises fassent en sorte que la puissance de vie, d'unité et de sainteté que recèle le Corps du Christ soit sans cesse manifestée et réinventée - dans le Saint Esprit et la liberté - par un effort toujours renouvelé de pénitence et de créativité ?

Reste le cas de ces néo-pèlerins qui s'adonnent à une forme de tourisme religieux. Selon Luigi Berzano de l'Université de Turin, le néo-pèlerin "visite, honore et se régénère aussi face aux différents lieux et symboles de l'histoire chrétienne...sans exclure pour autant une possibilité de faire une expérience spirituelle". Cela exige de notre part une grande mobilité missionnaire et pastorale pour l'atteindre. A mon sens, l'Eglise doit accepter de se déplacer dans toutes les directions d'une société - aussi bien au centre qu'à la périphérie - pour servir ceux qui ont besoin du salut. De sa capacité de se dépouiller en prenant la condition de serviteur et de s'abaisser en devenant obéissante jusqu'à la mort (Phil.2,7-8) dépendront la crédibilité et l'efficacité de son ministère à libérer les hommes du pouvoir des ténèbres et à les transférer dans le Royaume du Fils (Col.1,13). L'Eglise de demain sera plus "théophore", plus "porteuse du Christ", plus conforme non à ce qui nous a précédé mais à ce qui nous est donné en espérance.

Dans toutes les situations, que ce soit pour le pèlerinage comme expérience fortement religieuse et communautaire ou pour le pèlerinage comme expérience relative à des problèmes personnels ou encore pour le pèlerinage comme voyage thérapeutique ou d'agrément, l'Eglise est invitée à poser des signes de réconciliation, d'amour et de non-violence en tant qu'anticipation de la venue du Royaume. Encore faut-il définir les étapes à franchir en vue de la réalisation d'une vie véritablement "évangélique" d'enfants de Dieu, insérée au sein d'une authentique communauté, laquelle viserait à la réalisation de l'amour du Christ. La transformation intérieure passe par la communion d'amour avec l'autre comme autre.

Mais ce message n'aura de valeur que s'il s'accompagne d'un puissant renouveau collectif de vie chrétienne. Disons ici que la spiritualité d'une communauté chrétienne se situe sur deux plans :

- en premier lieu, la vie de l'Eglise en tant que Corps du Christ avec les éléments qui la constituent : l'Ecriture Sainte, la liturgie, les sacrements, la catéchèse,

-en second lieu le plan de la diversité infinie des personnes qui s'appliquent à la quête de Dieu par l'effort personnel dans la prière et l'ascèse intérieure ainsi que, autant que faire se peut, par la recherche de la perfection.

Ces deux plans sont inhérents à la réalité spirituelle. Le premier cependant revêt un aspect plus social, davantage communautaire. C'est la construction sur cette terre d'une communauté, certes spirituelle, mais qui trouve sa voie, jusqu'à sa justification, dans l'effort de rassemblement sous la mouvance de la foi et de la charité d'un peuple constitué. L'autre mouvement est celui d'une concentration extrême de la vie intérieure de chacun ; c'est un mouvement de retour sur soi, de conversion intérieure. Ces deux plans encore sont l'un et l'autre intégrés dans l'Eglise et se trouvent ensemble confrontés avec le monde. Il est bien évident que la collégialité de l'Ecclésia d'une part, et de la vie spirituelle des personnes d'autre part, se recoupent dans l'unique réalité du salut universel en Christ et concernent, au sein de l'Eglise, les mêmes hommes : pasteurs et croyants, chacun à sa place.

Si de ce fait tous les charismes coédifient la communauté, c'est donc en tant que tels que nous aussi, membres du peuple de Dieu, nous devons tout mettre en oeuvre pour que, au sein de nos paroisses, on trouve d'authentiques communautés où l'homme de la "foule solitaire" et de la civilisation du rendement expérimente la communion fraternelle et la vraie fête sur la pratique d'une spiritualité à la fois humble et créatrice, voire prophétique, qui soit à même d'illuminer l'amour humain et l'"oeuvre commune" des hommes.

Qu'en est-il des pèlerinages à ce niveau ?

C'est en effet, pour nous chrétiens, notre certitude que l'ascension de l'Eglise en Christ, dans la joie du monde à venir, est la source et le commencement de tout engagement. Une ascension vécue et partagée au sein de l'Eglise comme don, présence, promesse, réalité, anticipation, en un mot comme sacrement du Royaume. C'est seulement quand nous revenons de la lumière et de la joie de la présence du Christ que nous voyons la vraie réalité du monde et découvrons ainsi ce que nous avons à faire.

Chaque fois qu'il m'est donné de mettre mes pas dans ceux d'un pèlerin, je peux à juste titre me dire à moi-même : "vois, c'est bien vrai : aujourd'hui tu es envoyé au monde dans la paix et la joie, ayant vu la vraie lumière, ayant été participant de l'Esprit Saint, ayant été témoin de l'amour divin". Alors, je cesserai d'avoir peur. Alors j'entrerai avec un cœur ouvert et libre dans les espaces de la divino-humanité. Désormais, toutes les expériences du divin et toutes les expériences de l'humain me passionneront ; toutes sont travaillées secrètement par l'Esprit, toutes convergent vers le Christ qui vient pour tout "récapituler", lui en qui "toutes choses ont été créées dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles" (Col. 1,16).

Le pèlerin véritable est celui qui, s'étant enfin levé, a franchi l'épreuve pascale de sa mort et de sa résurrection en Christ. Aux déçus de toutes les révolutions comme aux déçus de la consommation, il ne propose pas un repli mais une résurrection ; il propose de même une expérience d'une contemplation qui ne s'isole pas mais qui s'incarne et bouleverse les fondements de l'histoire ; il propose enfin un combat inlassablement humilié qui, lorsqu'il est mené dans le grand souffle de l'Esprit, s'affirme invinciblement créateur. Puisque le Christ est ressuscité !

Arrivé au terme de mon bref exposé, je désire vous transmettre les sentiments les plus chaleureux et les plus fraternels de Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique de Constantinople Bartholomée, que j'ai l'insigne honneur de représenter au sein de cette illustre assemblée. Soyez assurés, toutes et tous, de son indéfectible intérêt et de ses voeux de réussite les plus intenses. Pour ma part, j'aurai le plus grand plaisir de l'informer de tout ce que votre amitié et votre accueil m'ont apporté au cours de ces journées, illuminées par la grâce de Dieu et portées jusqu'aux marchepieds du trône du Seigneur par les prières de Saint Jacques, ici en son lieu de gloire, à Compostelle.


30 septembre 2010.

+STEPHANOS, Métropolite de Tallinn et de toute l'Estonie.

Source

Pèlerinage à la Sainte Tunique d'Argenteuil

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La ville d’Argenteuil, en banlieue de Paris (95) possède depuis Charlemagne une insigne relique du Christ, sa sainte Tunique (qui était un vêtement de dessous : une sorte de T-shirt long), offerte  probablement à l’empereur d’Occident par l’impératrice Irène de Constantinople, et vénérée depuis 12 siècles par les rois de France, le clergé et le peuple chrétien de ce pays. Lors de la Révolution française, qui détruisit une grande partie des reliques que possédait l’Église de France ainsi que de nombreux sanctuaires, la relique fut cachée par le curé, puis découpée en petits morceaux, qui furent enterrés, pour éviter sa destruction. On les déterra après la Révolution et, beaucoup plus tard, en 1892, on s’efforça de la reconstituer en cousant les morceaux sur un tissu de support.

Cette relique est d’un intérêt exceptionnel, parce qu’elle est la « tunique sans couture », tirée au sort par les soldats, dont parle saint Jean (Jn 19/17-24) et qu’elle est maculée du précieux sang du Christ (c’est le même sang humain que l’on retrouve sur le linceul de Turin (appelé à tort « Saint Suaire ») et sur le Suaire d’Oviedo).

Elle est habituellement roulée dans un reliquaire, qui se trouve dans le transept droit de la basilique (reconstruite sous le Second Empire), mais n’est pratiquement pas visible. Les ostensions publiques de la relique se font normalement tous les 50 ans. La dernière eut lieu en 1984 ; la prochaine aurait dû se faire en 2034. Mais, comme le pape de Rome François a  proclamé 2016 « Année de la  Miséricorde », l’évêque de Pontoise, dont dépend Argenteuil, a décidé qu’il y aurait une ostension exceptionnelle de la sainte Tunique en 2016, du 25 mars (vendredi Saint en calendrier grégorien) au dimanche 10 avril (2ème dimanche après Pâques  en calendrier grégorien). Les orthodoxes qui sont en calendrier julien seront, eux, au milieu du Carême.

Lors de son ostension, la Tunique est déployée et exposée sur un « mannequin » dans un énorme reliquaire doré et vitré : il sera déposé devant l’ancien autel, dans le sanctuaire. Ce qui est exceptionnel pour cette ostension, c’est que la relique aura été « restaurée » (pour la 1ère fois depuis 1892), c’est-à-dire que les petits morceaux de la tunique vont être recousus sur un nouveau tissu, robuste et neutre (l’ancien tissu se détériorait et endommageait  la tunique).

Le métropolite Joseph a décidé d’organiser un pèlerinage de la Métropole roumaine à la sainte Tunique le lundi 28 mars, qui sera férié, car le lundi de Pâques est férié en France. Nous célébrerons à 17h des vêpres adaptées à la circonstance (avec des chants de Semaine sainte), présidées par Mgr Joseph (tout sera en français). Ces vêpres auront lieu devant le nouvel autel : seul le métropolite pourra s’approcher de la relique pour l’encenser, au moment du Lucernaire.

Il faut bien noter que ces vêpres sont différentes de l’ostension elle-même, qui aura lieu de façon continue tous les jours de 10h à 22h : les fidèles (de toutes confessions) devront suivre un itinéraire imposé pour pouvoir passer devant le reliquaire de la sainte Tunique, sans pouvoir vraiment s’y arrêter : pour prier, il faudra aller un peu plus loin. Il y aura une grande foule (ils attendent 150 000 personnes). Ceux qui viendront au pèlerinage devront, pour pouvoir vénérer la relique, venir beaucoup plus tôt ou rester beaucoup plus tard. En principe, l’ostension sera suspendue pendant les messes : il est probable qu’il en sera aussi ainsi pour nos vêpres.
Il serait bien de vous signaler au service des pèlerinages, pour que nous puissions indiquer à nos frères  un ordre de  grandeur du nombre de pèlerins : ils nous en sauraient gré.

Voici les moyens d’accès à Argenteuil :
– voiture possible, mais probablement avec des problèmes de parking : prendre les  A86 puis A15, et
sortir à « Argenteuil centre »
– train : ligne J, à la gare Saint-Lazare, avec arrêt à  « Argenteuil » (à 10 mn de Paris)

Pour tout renseignement complémentaire, d’ordre logistique, contacter le service des pèlerinages: diacre Bogdan  (pelerin@mitropolia.eu) ou  le P. Noël Tanazacq: noel.tanazacq@yahoo.fr (06 03 90 91 07).

Orthodoxie.com

Rue Mère Marie Skobtsov

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Le mercredi 23 mars à 18h à la mairie de Paris une conférence se tiendra sur « Marie Skobtsov dite Mère Marie , moniale russe, résistante déportée et gazée à Ravensbrück le 31 mars 1945, Juste parmi les nations » :
Cette conférence est organisée avec le soutien de la maire de Paris Anne Hidalgo, ses adjoints, Catherine Vieu-Charier chargée de la mémoire du monde combattant et correspondante défense, Patrick Klugman chargé des relations internationales et de la francophonie, avec la bénédiction de Son Excellence l’évêque Jean de Charioupolis et locum-tenens de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale.

Complément: cliquez ici pour télécharger l’invitation pour la mairie de Paris (23 mars), réservation obligatoire (voir sur le document).


Le jeudi 31 mars à 11h15 à Paris dans le 15e arrondissement aura lieu l'inauguration de la Rue Mère Marie Skobstsov.  Cette rue est située au niveau du 84 rue de Lourmel presque en face du 77 rue de Lourmel où résidait Mère Marie.
Elle a été récemment créer  par le conseil municipal du 15e arrondissement de Paris, le 4 novembre, et le Conseil de Paris, le 12 novembre, qui ont voté à l'unanimité pour attribuer le nom de rue Marie Skobtsov (Mère Marie) à une nouvelle voie du 15e arrondissement qui débouche entre les n°84 et 88 de la rue de Lourmel (cliquez ici pour voir le plan et là pour les motifs de la proposition présentée au Conseil de Paris). Cet événement a été rendu possible grâce à l'engagement et à la persévérance d'une élue du 15e arrondissement, Ghislène Fonlladosa, adjointe au maire du 15e pour la culture, le patrimoine et les nouvelles technologies, conseillère de Paris.

source : Orthodoxie.com

A lire également la chronique du père Christophe Levalois à l'occasion de l'attribution du nom de rue.

Pèlerinage à la Sainte Tunique d'Argenteuil

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Le vendredi 1er Avril deux offices orthodoxes à Argenteuil:

  • A l’occasion de l’année de la Miséricorde dans l’Eglise Catholique, passage de la porte jubilaire de la Basilique Saint Denis d’Argenteuil, la Sainte Tunique du Christ sera exposée à Argenteuil du 25 mars au 10 avril 2016.
    Avec la bénédiction de Monseigneur Jean de Charioupolis, un pèlerinage en la Basilique d’ Argenteuil, aura lieu le vendredi 1er avril 2016.
    Dans cette période du Grand Carême qui nous prépare à accueillir la Lumière de la Résurrection, nous vous invitons tous à participer à ce pèlerinage, à prier notre Seigneur Jésus-Christ pour qu’Il pardonne tous nos pêchés, toutes nos fautes, qu’Il purifie et illumine nos cœurs, nous donne sagesse et humilité, d’aimer notre prochain et être digne de rentrer dans la joie de la Résurrection.

    PROGRAMME

    Vendredi 1er avril 2016
    10h15 - rencontre sur le parvis de la Basilique Saint Denis à Argenteuil
    10h30 - moleben (présidé par Mgr Jean de Charioupolis)
    11h00 - vénération
Plus d'information ICI


  • Cette année marque 150 ans depuis la construction de la basilique. Une ostention exceptionnel aura lieu du 25 Mars au 10 Avril 2016 : La Tunique du Seigneur, qui a été donné par l' empereur Charlemagne en 800 à Théodrade sa fille, abbesse du couvent d'Argenteuil, la relique sera retiré hors du reliquaire et présenté déployé. 
Le Centre de Pèlerinage du diocèse de Chersonèse a reçu le consentement des autorités catholiques pour le culte orthodoxe le vendredi 1er Avril, 2016 au 19:30 et 8 Avril 2016 à 20.00 (Semaine de la Vénération de la Croix). Il y aura lecture de l'Acathiste à la Passion.


La Sainte-Tunique du Christ exposée à Argenteuil : les secrets de restauration de la relique sacrée

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Un article accompagné d'une vidéo sur la restauration de la sainte Tunique du Christ, exposée ces jours-ci à Argenteuil :

La Sainte-Tunique du Christ exposée à Argenteuil : les secrets de restauration de la relique sacrée
Par Chrystel Chabert @Culturebox
Mis à jour le 25/03/2016 à 19H32, publié le 25/03/2016 à 15H41

Pour Argenteuil, c’est un événement historique : à partir du 25 mars et pendant dix-sept jours, la basilique Saint-Denys va exposer la Sainte-Tunique, la relique qui aurait été portée par le Christ le jour de sa crucifixion. Mais avant cette ostension solennelle, trois mois de travail ont été nécessaires pour restaurer cette pièce de tissu millénaire qui n'est montré que deux fois par siècle.
Pour les chrétiens mais aussi pour les passionnés d'Histoire, la Sainte-Tunique représente un trésor inestimable même si la "preuve absolue" de son authenticité comme vêtement de la Passion du Christ n’a pas été apportée. Depuis le 19e siècle, on peut dire que la relique a été étudiée sous toutes les coutures : matière (de la laine de mouton), teinture, méthode de tissage, tout a été passé au crible y compris des traces de sang révélées dans les années 30 qui correspondraient au même groupe AB que le sang présent sur le Suaire d’Oviedo (Espagne) et le Linceul de Turin (Italie), deux autres reliques de la Passion.

Lire et voir la suite ici: http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/patrimoine/sainte-tunique-du-christ-les-secrets-de-la-restauration-de-la-relique-sacree-237081
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