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Paris - Venue de l'icône de Koursk


Synaxaire : Vie de saint Césaire d'Arles

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Le 27 Août, nous célébrons la mémoire de notre saint Père CESAIRE, archevêque d’ARLES.

Saint Césaire naquit vers 470 au sein d’une famille de la noblesse gallo-romaine de la région de Chalon-sur-Saône, qui était alors occupée par les Burgondes. Il montra dès son enfance un zèle ardent pour la piété et pour l’aumône, si bien qu’il rentrait souvent à la maison à demi nu, après avoir donné ses vêtements aux pauvres. A l’âge de dix-huit ans, il quitta sa famille en secret pour se consacrer au service de Dieu parmi les clercs de l’évêque de Chalon, Silvestre. Au bout de deux ans, avide d’imiter le mode de vie angélique des Pères d’Orient, il gagna le fameux monastère de Lérins, sans que sa mère, qui s’était mise à sa poursuite, puisse l’en empêcher. Il montra aussitôt un tel zèle pour les combats ascétiques que l’higoumène, saint Porcaire, le nomma cellérier ; mais il s’attira l’hostilité de certains moines à cause de l’austérité du régime qu’il voulait imposer. Maîtrisant les élans de la chair par les jeûnes et les veilles prolongées, il passait de longues heures en prière ou à méditer l’Ecriture sainte et les écrits des saints Pères, principalement saint Augustin. Ses austérités excessives compromirent rapidement sa santé, et Porcaire dut l’envoyer se soigner à Arles. L’ancienne capitale de la Gaule romaine était alors soumise aux Wisigoths, mais elle restait une métropole importante, où l’on s’efforçait de sauvegarder l’héritage de la culture classique. Hébergé dans la demeure d’un noble citoyen, Firmin et son épouse Grégoria, on lui fit suivre les cours d’un célèbre rhéteur réfugié d’Afrique, Julien Pomère. Césaire abandonna alors la Bible pour s’adonner à la lecture de Virgile. Mais, une nuit, la vision d’un redoutable serpent, qui lui dévorait le bras qui s’appuyait sur un livre, le persuada de renoncer à l’étude des lettres profanes. Il fut remarqué par le vieil évêque de la ville, Eone, un de ses lointain cousins, qui obtint de l’abbé Porcaire l’autorisation de l’agréger à son clergé et de lui conférer le sacerdoce.
Désormais au service du peuple de Dieu, saint Césaire ne renonça néanmoins jamais au mode de vie ascétique et à la règle de prière qu’il avait reçus à Lérins. Il se distinguait entre tous les autres clercs par son humilité, sa mortification, son amour du culte divin et son détachement de toute affaire mondaine pour se tendre sans relâche vers la contemplation des biens à venir. Il fut bientôt nommé supérieur d’un monastère situé un peu en dehors de la ville, sur une île du Rhône, et trois ans après, l’évêque Eone, se voyant malade, le proposa pour lui succéder sur le siège métropolitain d’Arles. Quand le saint apprit qu’il venait d’être élu évêque, effrayé, il alla se cacher dans un tombeau. Mais il fut rapidement découvert et forcé de se soumettre à la décision du peuple, que le roi Alaric II venait de ratifier (503).
Le nouvel évêque confia le soin des affaires temporelles à des diacres, afin de s’adonner tout entier à la tâche apostolique. Rompant avec l’habitude des évêques du temps, qui vidaient les églises en accablant leurs ouailles par des sermons interminables à la rhétorique boursouflée, Césaire avait soin de dispenser la Parole de Dieu dans des sermons brefs, utilisant une langue facilement accessible et ayant recours à des images de la vie quotidienne, pour enseigner les exigences fondamentales de la vie chrétienne*. Il dénonçait les vices, décrivait avec enthousiasme la beauté de la vertu et des biens promis par Dieu à ceux qui Le suivraient. Il convertissait les uns par ses remontrances, et gagnait les autres à la vie spirituelle par sa douceur et le rayonnement de la grâce de Dieu qu’il montrait en sa propre personne. Tel un habile médecin, il appliquait à chacun de ses fidèles le remède qui lui convenait, et ne manquait pas d’exhorter sans relâche les membres du clergé, évêques compris, à se faire les modèles de conduite évangélique pour le troupeau que Dieu leur avait confié.
En ces temps d’invasions, les pauvres étaient nombreux et délaissés, aussi le nouvel évêque organisa-t-il les œuvres de bienfaisance aux frais de l’Eglise, et fit-il construire des hospices et des hôpitaux pour les malades. Ces activités charitables lui attirèrent toutefois l’hostilité de certains membres du clergé, auxquels il avait reproché leur conduite relâchée. Par l’entremise de son secrétaire, Licuman, ils l’accusèrent auprès du roi Alaric d’être à la solde des Burgondes et de comploter pour leur livrer la cité. Exilé à Bordeaux (505), saint Césaire y arrêta par sa prière un terrible incendie qui ravageait la ville, et il acquit ainsi une si grande renommée qu’Alaric dut reconnaître son innocence et lui permit de regagne son siège épiscopal. Le saint fut accueilli triomphalement par les fidèles d’Arles et, en signe de la faveur divine qui l’assistait, dès qu’il entra en ville, une pluie bienfaisante vint mettre fin à une longue sécheresse. Comme on s’apprêtait à lapider Licuman, Césaire intervint avec magnanimité pour le délivrer. Par la suite, ayant acquis la confiance d’Alaric, il obtint du roi la publication d’un code de loi qui garantissait à ses sujets gallo-romains les même droits qu’à ceux de race gothique. La compassion de l’homme de Dieu s’étendait sur tous, et en particulier envers les prisonniers et les victimes des invasions. Lors du terrible siège d’Arles par les Francs et les Burgondes coalisés (508), il se dépensa sans compter, et fut accusé de trahison et arrêté sous prétexte qu’il venait en aide aux prisonniers ennemis. Mais, à l’occasion d’une sortie, on découvrit la lettre qu’un de ses accusateurs avait écrite aux assiégeants, leur proposant de leur livrer la ville. La perfidie ayant été ainsi dévoilée, le saint fut libéré, et il reprit aussitôt ses activités charitables.
Les Ostrogoths, qui avaient mis en fuite les assiégeants, occupèrent à leur tour la Provence et amassèrent un grand nombre de captifs francs et burgondes dans les églises d’Arles, sans leur procurer le moindre soin. Saint Césaire leur fit distribuer des vivres, et il se refusait à se nourrir alors que des hommes, fussent-ils barbares ou hérétiques, souffraient de la faim. Il dépouilla même son église, fit vendre les objets précieux, les ornements et « jusqu’aux vases sacrés du temple de Dieu, pour racheter le vrai temple ». Un jour, il rencontra un homme pauvre, qui lui demanda l’aumône pour racheter un captif. Comme l’évêque n’avait pas d’argent, il courut chercher des ornements solennels, et il les lui donna pour les vendre sans retard.
De nouveau accusé de haute trahison par les Ostrogoths, en 513, Césaire fut convoqué à Ravenne par Théodoric, devant lequel il se présenta le visage serein et rayonnant d’une telle majesté, que le roi, oubliant les accusations, le traita avec de grands égards et lui fit don d’un plat en argent d’une valeur considérable. Le saint le fit aussitôt vendre aux enchères pour racheter les prisonniers d’Orange et de la région de la Durance. Loin d’en être courroucé, Théodoric loua fort cet acte et, dès lors, les nobles et les gens puissants rivalisèrent pour faire connaissance avec l’homme de Dieu et lui prodiguer leurs offrandes. Passant à Rome, il y fut honoré comme un saint, et le pape Symmaque lui concéda le pallium, signe de son autorité sur l’Eglise des Gaules.
Césaire revint à Arles plus glorieux que s’il avait triomphé à la guerre, et il répandit à profusion ses largesses pour délivrer les prisonniers et pour orner les églises. Outre son souci de manifester la miséricorde de Dieu partout où il se trouvait, soit par l’aumône soit par ses miracles, il portait un grand soin à la vie et à l’organisation de l’Eglise dans les nouvelles conditions où elle se trouvait désormais. En 506, il réunit un concile de tous les évêques soumis aux Wisigoths, pour rétablir la discipline ecclésiastique corrompue par le contact avec les occupants ariens. 

[Ndlr : Il s'agit du concile d'Agde que nous avons évoqué "Agde : l'église st-André 1 et le concile 2."]

Comme évêque métropolitain, il présida des synodes locaux des évêques de Provence : à Arles (524), Carpentras (527), Orange, Vaison (529) et Marseille. Le concile d’Orange mit un terme à la controverse sur la grâce et le libre-arbitre, en sanctionnant la doctrine de saint Augustin, mais il condamna cependant les tenants extrémistes de la doctrines de la prédestination**.
Les fréquentes visites que le saint faisait dans les paroisses lui permirent de constater la grande nécessité de la prédication, jusque-là réservée aux évêques. C’est pourquoi, lors du concile de Vaison, il fit accorder aux prêtres le droit de prêcher et aux diacres celui de lire au peuple les homélies des saints Pères, et il prit également soin de l’enseignement et de la formation des clercs dans les écoles paroissiales. Lorsque son évêché fut réuni aux états francs (536), saint Césaire, trop âgé, ne put assister aux conciles d’Orléans (538 et 541), mais les évêques suffragants d’Arles y témoignèrent de son influence bienfaisante pour toute l’Eglise.
De toutes les activités du saint évêque, c’est à la fondation du monastère de moniales Saint-Jean-Baptiste qu’allait pourtant sa prédilection. D’abord installé à l’extérieur de la ville, mais ruiné lors du siège des Francs et des Burgondes en 508, le monastère fut reconstruit (513), puis transféré à l’intérieur de la cité d’Arles. L’évêque désigna comme abbesse sa sœur Césarie, qu’il avait envoyée se former au monastère fondé par saint Cassien à Marseille, et il rédigea pour la communauté, qui devait atteindre près de deux cents religieuses à la fin de sa vie, une Règle, qui fut la première spécialement écrite pour des moniales et qui se répandit par la suite largement en Occident***. Il y prescrivait notamment à ses filles spirituelles de ne jamais sortir de l’enceinte du monastère, de manière à rester tout entières consacrées à Dieu, et à persévérer sans distractions, dans l’attente de l’Epoux, telles les vierges sages, « leurs lampes allumées et avec une conscience tranquille ». Il adapta ensuite cette Règle à l’intention d’un monastère de moines qu’il avait également fondé.

Enluminure du Xe siècle

Après avoir ainsi œuvré pendant de longues années dans la Vigne du Seigneur, saint Césaire reçut, deux ans à l’avance, la révélation du jour de son trépas, et il vit la gloire qui lui était réservée. Frappé d’une cruelle maladie, il rédigea son Testament et se fit transporter sur une litière au monastère Saint-Jean, afin d’y exhorter les religieuses à persévérer avec ferveur dans leur vocation angélique et à garder fidèlement ses préceptes. Puis il se fit ramener dans son église, où il rendit paisiblement son âme au Seigneur, en présence de son clergé, le 27 août 542.

* Deux cent trente-huit de ces homélies ont été conservées dans les manuscrits, sous des noms divers, notamment celui de S. Augustin, voir SC 175, 243, 330 et 447.
** Cf. notice de S. Cassien [29 fév.]
*** c’est cette Règle que Ste Radegonde adopta pour son monastère de la Sainte-Croix à Poitiers [13 août]. Elle est traduite, avec sa Règle pour les moines, dans SC 345 et 398.

Tiré du Synaxaire Orthodoxe.


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Les RELIQUES :
Bien qu'ayant vécu au VIe siècle, il nous reste un nombre impressionnant de reliques du saint. Celles-ci sont conservées dans la ville d'Arles. 
On peut lire avec intéret ce document, réalisé pour l'exposition consacré à saint Césaire, au Louvre en 2012, qui les présentent : Les reliques de saint Césaire d'Arles (pdf).

La basilique saint-Trophime conserve quelques fragments de ces ossements dans sa chapelle aux reliques.



Le musée départemental Arles antique conserve les reliques suivantes, notamment un sarcophage du IVe siècle ayant contenu les reliques de saint Césaire : 

Parmi les plus impressionnantes figure les reliques (tunique, chaussure, ceinture, pallium) ayant été portées par saint Césaire. Exceptionnel témoignage du VIe siècle.


Le pallium de st Césaire et la tunique reconstitué
Le chrisme sur le pallium


N.B: Nous ne disposons malheureusement pas d'icône de ce grand saint de l'église pour illustrer cet article. Si quelqu'un en a connaissance, nous lui serions reconnaissant de nous en communiqué une photo.

Pèlerinage à la Ceinture de la Mère de Dieu de Loches

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Le samedi 12 Septembre 2015, avec la bénédiction de Son Eminence Nestor, évêque de Chersonèse, un pèlerinage aura lieu afin de vénérer la ceinture de la Vierge dans la ville de Loches.

Le 13 Septembre, l'Église orthodoxe célèbre la Déposition de la précieuse Ceinture de la Toute Sainte Mère de Dieu à Constantinople. Au XIIe siècle, la Providence de Dieu à fait que l'une des ceintures de la Vierge Marie est apparue dans la petite ville de Loches, et a été marqué par de nombreux miracles. En particulier, les jeunes filles au cours des siècles sont venu à Loches prier pour obtenir des enfants.

Programme 
7.00 Départ de l'église des Trois Saints Docteurs (5, rue Pétel Paris 75015)
12.00 Vénération de la Ceinture de la Bienheureuse Vierge Marie à Loches (37600).
13.00-15.00 Déjeuner pique-nique (apporter de la nourriture avec vous)
15.30 A Limeray près d'Amboise : Litie sur la tombe de l'archevêque Théophane de Poltava, confesseur de la famille du dernier tsar
20.00 Retour à l'église des Trois Saints Docteurs

Pour couvrir les frais: 65 euros

Pour plus d'informations et des explications, s'il vous plaît contacter le prêtre Nicolas Nikishin et Inna Bocharova.

Source

[Ndlr: D'après la légende il s'agirait de la moitié de la ceinture de la Vierge envoyé de Constantinople à Charles le Chauve au IXe. s. Elle fut offert par le roi Lothaire et la reine Emma au comte Geoffroy de Grisegonelle comte d'Anjou et de Touraine et apporté à Loches sur ses terres où il venait de faire rebâtir un sanctuaire à la fin du Xe siècle.
Néanmoins pour les plus sceptiques l'authenticité de la relique nécessite de plus ample recherche nous semble t-il.]

Compte-rendu de pèlerinage

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Le Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse a publié des compte-rendus de pèlerinage effectué ces derniers mois.


  • Le 22 mai 2015 fête de la translation des reliques de St Nicolas (ancien calendrier)

La Divine Liturgie a été célébrée dans la Basilique de Saint- Nicolas Saint-Nicolas-de-Port. Par le père Nicolas Nikichine, accompagné de l'archiprêtre André Jacquemot (paroisse des Saints Hiérarques à Metz), du père Alexis Meistermann (paroisse de la Résurrection à Belfort), du diacre Alexandre (paroisse de la Resurrection à Meudon). 

Avec un choeur "mixte" en français et en russe, assisté des pèlerins en provenance de Bruxelles, Nancy, Strasbourg, Metz et Paris.
Après la liturgie, a été tenu un repas fraternel. Où a été proclamée «de nombreuses années» au père Nicolas Nikichine, grâce auxquelles après de nombreuses années de travail assidu a été relancé pour les chrétiens orthodoxes les offices dans ce lieu saint.

  • Le 12 juillet 2015, pèlerinage à Saintines

Le dimanche 12 Juillet 2015 (jour de la mémoire des Sts. Pierre et Paul, ancien calendrier) dans l'église de Saint-Denys et Saint-Jean Précurseur et Baptiste dans la ville Saintines (département de l'Oise) a eu lieu la Divine Liturgie de Saint-Jean Chrysostome.
Dirigée par le prêtre Nicolas Nikichine, directeur du Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse sont venu environ 100 pèlerins. Ils ont félicités le prêtre Nicolas Kisselhoff, de la paroisse des neomartyrs de Paris, qui a une autorisation de l'église catholique-romaine locale pour servir la liturgie orthodoxe dans l'église 2 fois par mois. Le but principal du pèlerinage était la vénération de la relique du doigt de Saint Jean-Baptiste, qui est conservé à Saintines depuis le XIIIe siècle, ainsi que la source sacré.



  • Le 25 juillet 2015, Divine Liturgie à Argenteuil


Le 25 juillet 2015 (23 juillet - Jour de commémoration de la Déposition de Sainte Tunique du Seigneur à Moscou, ancien calendrier) avec la bénédiction de Son Eminence Nestor, évêque de Chersonèse, dans la Basilique de Saint-Denis, commune d'Argenteuil (département du Val d'Oise) a été célébrée la Divine Liturgie de Saint-Jean Chrysostome.
La Liturgie fut célébrée par le père Nicolas Nikichine, directeur du Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse. Ont participé à l'office environ 50 pèlerins, parmi lesquels se trouvaient non seulement les enfants de l'Eglise orthodoxe russe, mais aussi d'autres Églises orthodoxes locales: serbe et roumain.
Les pèlerins orthodoxes étaient uni ce samedi dans le désir de vénérer une des plus grande relique chrétienne - la sainte Tunique de notre Seigneur Jésus Christ, qui est conservé à Argenteuil depuis l'an 800, quand elle a été remise au monastère à Argenteuil par l'empereur Charlemagne.
Après le service, le Père Nicolas s'est adressé aux fidèles dans une homélie, au cours de laquelle il a parlé de la Tunique de notre Seigneur Jésus Christ, conservée à Argenteuil, de son destin historique, et sur le sens de la sainteté pour le monde chrétien.




Crypte saint-Seurin à Bordeaux

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A l'occasion des Journées du patrimoine, la crypte de la basilique saint-Seurin à Bordeaux est ré-ouverte au public pour la première fois depuis 50 ans. Le journal Rue89 lui consacre un article :
"Légendes et mystères de la crypte Saint-Seurin".
Lieu saint où l'on peut remonter au temps des premiers chrétiens bordelais.

UN DVD SUR LE MONASTERE ST SILOUANE

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UN DVD SUR LE MONASTERE ST SILOUANE

Vous y découvrirez son histoire, sa fondation, son mode de vie,
quelques interviews, des offices, sa fête annuelle, etc...

"Un témoignage vibrant de 20 années d'un cheminement de vie spirituelle. Filmé en septembre et novembre 2010."

En vente à la Boutique du Monastère Saint Silouane
72440 Saint Mars de Locquenay

En la fête de saint Silouane l'Athonite

Compte-rendu de pèlerinage

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Le Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse a publié des compte-rendus de pèlerinage effectué à Saint-Nicolas-de-Port et à Loches.


  • Samedi 19 Septembre 2015 pèlerinage à Saint Nicolas.

Une vidéo de ce pèlerinage a été réalisée :





auprès de la ceinture de la Mère de Dieu, conservée dans la collégiale Saint-Ours à Loches.
Jusqu'aux XIXe siècle la coutume voulait que les jeunes filles nouvellement mariée allaient au sanctuaire chercher des bandelettes ayant touchées la relique afin d'être béni pour leur grossesses à venir. 
La liturgie fut dirigé par le père Nicolas Nickichine, accompagné de l'archimandrite Barlaam moine de la Laure des grottes de Kiev et de 30 pèlerins. 
Après la liturgie des agapes ont suivies et des négociations pour les prochaines célébrations à venir.


Sur le chemin du retour les pèlerins se sont arrêté à Limeray au cimetière locale, où se trouve le lieu du repos de l’archevêque Theophane (Bystrov) de Poltava, confesseur de la famille du dernier tsar, où été célébré un service commémoratif.

Quelques jours plus tard, un grâce a été reçu par un pèlerin de Paris souffrant depuis longtemps d'une douleur dans le dos, que les médicaments ne pouvaient arrêtées, qui affirme que la douleur à complètement disparue.

Pèlerinage à Chartres

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Le Centre des pèlerinage du diocèse de Chersonèse organise Samedi 10 Octobre 2015 un pèlerinage à Chartres auprès du Voile de la Très Sainte Mère de Dieu.
Toute les informations sont sur l'affiche ci-dessus.

Saint Firmin évêque d'Uzès

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Le 11 octobre, nous célébrons la mémoire de saint Firmin évêque d'Uzès.

Saint Firmin (Firminus) naît à Narbonne vers 480, fils de Tonantius Ferreolus sénateur gallo-romain de Gaule narbonnaise.
A l'âge de douze ans, il vint auprès de son parent Ruricius (Rorice), patrice et évêque*.
En 538, il succède à Ruricius sur le siège épiscopale d’Uzès. Il participa à plusieurs conciles locaux en Gaule dont les 4e et 5e conciles d'Orléans (541 et 549) et le concile de Paris (553). Sous son épiscopat, suite à la situation politique du VIe siècle l'évêché d'Uzès se trouve placé en 551 dans le diocèse métropolitain d'Arles.
Saint Firmin était également un disciple et ami de saint Césaire archevêque d'Arles (+542 - 26 août) dont il sera l'un des biographe.
Il fut également un évangélisateur des confins de son diocèse en allant annoncer la vrai foi au peuple Gabale.


Il meurt le 11 octobre 553 et se fut son neveu le prêtre Ferréol qui sera son successeur sur le siège épiscopal. Il est inhumé dans l'église Saint-Baudile (aujourd'hui disparu). 
Ces reliques qui pendant des siècles furent l'objet de la piète populaire et de procession le jour de sa fête, disparurent suite aux vicissitudes des guerres de religions. Une partie fut redécouverte au début du XIXe siècle par le propriétaire du terrain sur lequel se trouvait l'église disparue lorsqu'il déterra un coffret en plomb portant l'inscription "Sanctus Firminus"**. Elles sont aujourd'hui conservées dans le gisant reliquaire placé à gauche en entrant dans la cathédrale saint-Théodorità Uzès.



* Il est difficile de déterminer s'il s'agit de Ruricius évêque d'Uzès car ce pose alors un problème chronologique Rorice n'étant pas encore évêque à cette époque, où s'il s'agit de Ruricius évêque de Limoges, seul autre évêque de se nom connu à cette époque.
** D'après Lionel d’'Albiousse dans son livre "Histoire de la ville d'’Uzès" (1903) cité dans l'article du Midi Libre "Histoire: le quatrième évêque d'Uzès Saint Firmin (516-553)" du 08/10/2012. 
http://www.midilibre.fr/2012/10/08/histoire-le-quatrieme-eveque-d-uzes-saint-firmin-516-553,574460.php



Pèlerinage à Chartres / Compte-rendu

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Le samedi 10 Octobre 2015, à la veille de la fête de la Protection de la Mère de Dieu (14 Octobre), dans la cathédrale Notre-Dame à Chartres s'est tenu la Divine Liturgie et la vénération du voile de la Mère de Dieu.
 

Cette grande relique chrétienne a été transféré à Chartres par Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, au milieu du IX e siècle. Charlemagne l'a reçu comme un cadeau comme un signe d'amitié de l'impératrice byzantine Irène.

L'office a été célébré par le père Nicolas Nikichine, directeur du Centre de pèlerinage du diocèse Chersonèse, ont concélébrés le père Ivan Karageorgiev de l'église Saint-Euthyme-de-Tarnovo à Paris (Patriarcat de Bulgarie) et le protodiacre Alexis Sobolev, clerc de l'église cathédrale des Trois-Saints-Docteurs à Paris (diocèse de Chersonèse).

Les Pèlerins ayant participé étaient, venus de Paris, paroisse russe (80 personnes), pèlerins bulgares (15 personnes), et orthodoxes habitants Chartres (10 personnes). Après la liturgie, dans l'église principale a été lu l'Acathiste devant le saint voile. Tous ont été invités à un repas fraternel festif.


A Eschau (Alsace), commémoration des Saintes Foi, Espérance, Charité et de leur mère Sophie

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Les 26 et 27 septembre derniers des offices solennels ont été célébrés à l’église Saint Trophime pour commémorer les quatre saintes martyres. C’est avec la bénédiction du patriarche Cyrille que ces offices ont été présidés par l’archevêque Marc d’Egorievsk responsable des instituions à l’étranger du patriarcat de Moscou. Cette fête est célébrée le 30 septembre. Les pèlerins étant très nombreux les offices ont été décalés aux samedi et dimanche derniers. 

Le 26 septembre l’archevêque Marc a conduit l’offices des matines, lui concélébraient l’higoumène Philippe (Riabych) recteur du métochion- stavropégique de Tous les Saints à Strasbourg ainsi que le père Eugène Makouchkine. Lors de ces vêpres les fidèles ont pu vénérer une parcelle de la Sainte Croix qui se trouve depuis le XIX siècle dans l’église saint Trophime. 


A Eschau, Alsace, commémoration des Saintes Foi, Espérance, Charité et de leur mère Sophie
Le dimanche 27 septembre à l’église Saint Trophime qui préserve depuis plusieurs centenaires les reliques des quatre Saintes Martyres une liturgie a été célébrée pour commémorer l’Invention de la Sainte Croix. Il est étonnant que la relique de sainte Sophie et celle de la Croix se trouvent ici ensemble: l’après-fête de l’Exaltation de la Croix du Seigneur, que l’Église orthodoxe fête le 27 septembre selon l’ancien calendrier, coïncide avec la date de la mémoire des saintes martyres. De très nombreux pèlerins sont venus se joindre aux fidèles de la paroisse. 

Concélébraient des prêtres venus de nombreux pays d’Europe ainsi que de Russie. 

La chorale de l’Académie de musique religieuse de Moscou a chanté la liturgie. Les prières ont été dites en slavon d’église, en géorgien, en grec et en français. 

M. Yves Sublon, maire d’Eschau, s’est adressé aux fidèles. Il était accompagné par son adjoint aux affaires culturelles, M. Marc Kleinbeck. 


Après l’office une impressionnante procession a accompagné les icônes des quatre Sainte Martyres. 
L’archevêque Marc a prononcé une homélie. L’abbé Fabrice Rebel, recteur de l’église Saint Trophime, s’est également adressé aux fidèles. Il s’est dit disposé à continuer d’assister à l’avenir les pèlerins orthodoxes dans l’espoir qu’ils se renforceront dans leur foi lors de ces pèlerinages. 

Un album de photographie des deux jours de célébrations est proposé.


Source (les deux premiers paragraphes n'ont pas été traduit)

Polyeleos (Psaume 135)

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Polyeléos (Psaume 135) chanté par les moines du monastère de Cantauque 
dans la tradition Byzantine de langue française.

Miracle suite au pèlerinage à la Ceinture de la Mère de Dieu à Loches

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Le site du Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse rapporte récemment que suite à un pèlerinage effectué à Loches en 2013 où est conservé la sainte Ceinture de la Mère de Dieu, deux miracles lui ont été rapportés.

Source (en russe)

Vie de saint Marcel évêque de Paris

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Ton 2

Tropaire à saint Marcel, évêque de Paris,
(Natalice en 436 A.D.)

Tu servis le Seigneur dès ta prime jeunesse,*
Faisant fonction de lecteur et puis d'hypodiacre,*
Thaumaturge plein de douceur et de bonté,*
Tu fus enfin élu à l'unanimité*
Evêque de Paris malgré ta réticence.*
Saint Marcel intercède pour notre salut!

Composé par Claude Lopez-Ginisty

Vie de saint Martin

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Présentation de l'éditeur : "Saint Martin le Miséricordieux, qui fut évêque de Tours au IVe siècle est un saint très vénéré et pour lequel plusieurs Vies ont été rédigées. Cet ouvrage n'est pas là pour rajouter une Vie parmi d'autres, mais pour combler une lacune. Il n'y a pas de Vie de saint Martin le Miséricordieux, rédigée après la séparation entre l'Orient et l'Occident, écrite par un orthodoxe, en langue française. Nous avons choisi non pas de réécrire une Vie, mais de traduire la Vie de saint Martin le Miséricordieux rédigée par saint Dimitri de Rostov, en Russie, dans la seconde moitié du XVIIe siècle..."

L'auteur de cette publication, la moniale Sofia est également l'auteur d'ouvrages consacrés aux saints Nicolas de Myre, Matrone de Moscou et Serge de Radonège.

Editions Bénédictines

Prière pour la France

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Suite à l'actualité, nous avons juger opportun de faire remonter cet article publié en 2013. Lequel fait également écho aux demandes des évêques orthodoxe de France de prier pour le pays (1 et 2).

 
(Fresque paroisse st Germain et st Cloud de Louveciennes)

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains; Toi qui, dans ton amour ineffable et ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous t’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple. A nous qui te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de ta vérité dans la paix qui vient de toi. Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir ton pardon. Donne-nous de te glorifier et de te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, te confessent avec ton Père coéternel et ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen!

Ou bien : « … ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, te confessent avec foi, nous t’en prions, écoute-nous et fais-nous miséricorde! »

- Kyrie eleison (3 fois) et la doxologie :

« Car Tu es le Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes et nous te rendons gloire, ô Christ notre Dieu, avec ton Père coéternel et ton saint Esprit, maintenant… »

Sagesse Orthodoxe

Liturgie devant les reliques de ste Hélène

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Chers frères et sœurs,

Célébration solennelle en commémoration de la translation des reliques de Ste Hélène à Paris aura lieu le vendredi 20 novembre à 17hà l’Eglise St Leu St Gilles.


La Divine liturgie orthodoxe devant les reliques de Ste Hélène à l'Eglise Saint Leu Saint Gilles sera célébrée le samedi 28 novembre 2015 à 9h30.

Adresse : Eglise St Leu St Gilles
92, rue St Denis, m. Etienne Marcel

association@chersonese.org
http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion

Ô Vierge Pure

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L'hymne Agni Parthene (Vierge Pure) écrite par saint Nectaire d'Egine et 
chantée par Nana Peradze en français.

Eglise saint-Sévérin à Paris

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L'église saint-Séverin dans le Ve arrondissement de Paris trouve son origine dans la vie d'un moine du VIe siècle nommé Séverin qui vivait reclus dans sa cellule en ces lieux auprès d'un oratoire dédié à saint Martin de Tours (+397).
Ce lien avec l'oratoire primitif dédié à l'un des saints les plus vénéré en Europe et aujourd'hui encore considéré comme le saint protecteur de la France est notamment démontré par la présence d'un vitrail qui lui est consacré, ainsi que d'une sculpture sur la façade.

Saint Cloud (Clodoald) prince mérovingien et petit-fils de Clovis, deviendra son disciple, des mains duquel il recevra l'habit monastique après avoir renoncé à la royauté et sera ainsi initié par le vénérable ermite au mode de vie angélique.

Lors de sa naissance au ciel, le bienheureux Séverin fut enseveli sur le lieu de ces labeurs ascétiques et par la suite une église fut bâti sur son tombeau.

Vitrail de saint Séverin
Les archéologues ayant découvert des tombeaux d'époque mérovingienne autour de l'église atteste la présence d'un cimetière en ce lieux. L'église primitive fut détruite lors du siège de Paris par les Normands (Vikings) en 885. Rebâtie dans le style roman au XIe.
Au XIIIe siècle avec l'extension de Paris sur la rive gauche et la création des différentes écoles de l'université de Paris (la Sorbonne), naît le quartier latin. Pour répondre a ce besoin pastoral nouveau, l'église saint-Séverin est modifiée.
A la fin de la guerre de Cent ans, l'église est au trois quart détruite, ne reste que le clocher et les trois première travées de la nef.
Rebâtie et agrandie dans le style gothique flamboyant au XVe et XVIe siècle.

L'église actuel outre quelques particularité architecturales remarquables comme sa colonne torsadée.


A l'extérieur une cour renferme un immense ossuaire :

L'église renferme également dans une de ces nombreuses chapelles rayonnantes un reliquaire de sainte Ursule, que nous avons présenté ici.


saint Séverin
(à l'extérieur - il lui manque sa crosse)

Monastère Saint-Nicolas

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Le monastère orthodoxe saint-Nicolas, est installé depuis 1965 dans le hameau de la Dalmerie, dans une vallée des monts d'Orb dans le département de l'Hérault, à environ 85 km à l’ouest de Montpellier et à 60 km au nord-est de Béziers.


On aperçoit l'église principale du monastère, ainsi que les bâtiments agricoles. En effet, dès le début la communauté afin d'assurer sa subsistance a développé une activité agricole: l'élevage de chèvre et la fabrication artisanale de fromage nommé "Saint Nicolas".

Le fondateur du monastère est l'Archimandrite du Trône Œcuménique Benoît, abbé émérite et père spirituelle de la communauté.
"Le monastère a été fondé en 1962 à Montbrison, dans la Drôme, à proximité de Valréas. Les conditions matérielles (manque d’eau, aucune possibilité d’extension) ont obligé les moines à déménager. Ils trouvèrent au hameau de la Dalmerie, aux limites des départements de l’Hérault et de l’Aveyron, les conditions favorables pour s’installer de manière définitive. Ce qu’ils ont fait, le 21 novembre 1965."



Dans l'un des bâtiment conventuel, le monastère dispose également d'une chapelle dédiée à saint Nicolas archevêque de Myre en Lycie, protecteur du monastère.
Fronton au dessus de la porte de la chapelle saint Nicolas.


Afin d’accueillir les fidèles dans de meilleur condition, le monastère décida d'érigé une église dédié à la Dormition de la Mère de Dieu. En 1990, la première pierre de l'église de la Dormition est posée, laquelle sera inaugurée en 1995.

Magnifique église de style byzantin, "le plan a été établi par M. Georges Axiotis, architecte officiel de l’église d’Hellade, qui a consacré toute sa carrière à la construction et à la restauration d’églises byzantines, tant en Grèce, qu’à Chypre et au Moyen-Orient. Le projet a été élaboré en concertation avec l’Higoumène et les moines de la Dalmerie, notamment avec l’Archimandrite Marc, de bienheureuse mémoire, chargé par le Métropolite et l’Higoumène d’être le maître-d’œuvre de cette construction." L'édifice possède également une crypte en raison de la déclivité du terrain.


Les peintures murales, achevées en 2007, ainsi que les icônes de l'iconostase ont été réalisés au monastère. Le programme iconographique murale est sobre, relevant de l'unique nécessaire propre à l'esprit monastique latin.


"Les aménagements intérieurs répondent aux exigences esthétiques de la tradition architecturale byzantine. Le sol est fait d’un tapis de marbre au dessin harmonieux, utilisant deux nuances de marbre de Livadia en Grèce. L’autel est également en marbre. Le mobilier a été fait en partie à Athènes (stalles en chêne), en partie en France. Le templon de l’iconostase, c’est-à-dire la cloison de bois sur laquelle viennent reposer les icônes de l’iconostase, est en tilleul de Serbie. Il a été offert généreusement par Sa Béatitude, Mgr Christodoulos (+ 2008), Archevêque d’Athènes et de toute l’Hellade, primat de l’Église de Grèce, alors qu’il était encore Métropolite de Dimitrias et Volos. Dans cette région se trouve une importante communauté de grecs réfugiés d’Asie Mineure qui ont maintenu les traditions architecturales et d’ornementation de leurs régions d’origine. C’est dans ce style qu’un artisan de cette communauté a réalisé le templon : un seul rang d’icônes, surmonté dune corniche."



Chapiteaux de marbre sculpté, représentant des scènes majeures de l'économie du Salut. Cela fait inévitablement pensée aux chapiteaux sculptés que l'on retrouve dans l'architecture romane en occident, dont l'architecture de cette église s'inspire également.


Dans l'église, le pèlerin trouvera notamment quelques reliques, l'une d'elle étant une étole et un chapelet ayant appartenu a saint Jean de San Franscico, lequel a été durant quelques années évêque en France.




Le monastère possède également une procure à Béziers : Métochion Saint Jean-Baptiste (31 bis rue du Touat).

N.B: Les paragraphes entre "" sont tiré du site du monastère dalmerie.com
N.B: Nous avons appris récemment que le monastère avait suspendu son activité agricole (voir onglet Fromagerie). La raison est humaine : le manque de moine. Les anciens étant partit rejoindre le Seigneur, le monastère peine à trouver le renouvellement nécessaire pour assurer sa pérennité. Espérons que par les prières de saint Nicolas, de l'archimandrite Benoît et de l'higoumène Gabriel, ce lieu de prière orthodoxe perdure.

Icône de st Nicolas vénérée dans l'église de la Dormition

Publié en la fête de saint Nicolas archevêque de Myre
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